Notes de l'épisode 1 : « De juriste en Russie à thérapeute holistique en France »
Bonjour mes chères collègues ou ceux qui souhaitent en devenir.
Aujourd'hui, je vous partage l'histoire de comment on peut tout changer. J'espère qu'elle vous inspirera.
Je m’appelle Anfisa, 39 ans, d'origine russe.
Formatrice en soins énergétique Reiki, Lahochi et Isis, je propose ces formations à Gradignan près de Bordeaux ainsi qu’en ligne. Je suis aussi l’autrice d’une formation en ligne « Comment créer son bracelet chemin de vie »
J'aide mes clients vers une reconnexion à Soi pour éclore et rayonner leur beauté intérieure.
Le bien-être est entré dans ma vie en 2002 par le Reiki grâce à ma maman, quand j’étais étudiante en droit à Saint-Pétersbourg. Depuis ce temps-là, les soins du corps et de l’esprit font partie intégrante de ma vie, confortée par des rencontres inattendues, des expériences lors des salons de bien-être notamment.
À l’âge de 23 ans, je suis arrivée à Bordeaux pour faire mes études et je suis tombée amoureuse d’un métier passionnant à travers la valorisation de la beauté de l’individu par le biais du relooking et du maquillage. J’ai pris conscience que le corps exprime notre état intérieur. Si nous ressentons une émotion de tristesse, notre corps exprime la tristesse particulièrement à travers notre regard. J’ai compris que j’avais besoin d’explorer des techniques pour accompagner vers cet équilibre intérieur. Et c’est ainsi que je suis revenue vers le Reiki, je me suis formée en PNL, en lithothérapie, en massages
Aujourd’hui, je vous partage mon expérience qui m’a amenée à passer de juriste en Russie à thérapeute holistique en France.
Comment peut-on changer un métier, un pays et pleins d’autres choses ? …sans aucuns regrets
Les podcasts, j’adore ça. Je les écoute depuis 2012, d’abord en russe et puis en français. Ils me motivent, montrent des coulisses et démystifient le succès des autres. Je trouve qu’il n’y a pas plus enrichissant que l’exemple des personnes qui ont déjà suivi ce chemin.
J’ai de plus en plus de demande pour partager mon expérience et répondre aux questions des personnes qui veulent devenir des thérapeutes, d’ailleurs, peu importe leur spécialisation : massage, naturopathie, hypnose, communication animale ou autre chose. Tout d’abord, nous sommes des entrepreneurs avec des attentes et des obligations.
Dans ce podcast, je voudrais partager avec vous mon quotidien, les problématiques que je rencontre, les révélations que j’ai eues, mon expérience tout simplement. Mais aussi inviter différents thérapeutes afin qu’ils partagent leur expérience et leur formule de réussite. Je serais vraiment ravie d’avoir votre retour et vos partages, car c’est seulement comme ça qu’on avance tous ensemble.
Commençons… En 2006, à l’âge de 22 ans, j'ai eu ma Maîtrise en droit de l’immobilier et j’étais déjà une salariée dans une des plus grandes agences immobilières de Saint-Pétersbourg.
Tout d’abord, il faut savoir que je n’ai jamais vraiment voulu faire du droit, je rêvais d’être une actrice et j’ai même fait une classe de prépa pour ça… mais après… la pression familiale, ma propre timidité et un manque d’estime de soi ont fait que je ne suis pas allée plus loin et c’était mon plus grand regret. Aujourd’hui, j'ai en horreur les rêves qui ne se réalisent pas, car je suis persuadée que c’est une source de nos maladies physiques et mentales. Je dis toujours à mes clients qu’il faut au moins donner des moyens pour réussir parce qu’abandonner ce n’est jamais trop tard.
À la deuxième année d’étude, j'ai commencé à travailler et… déjà, c’était compliqué pour moi, je mourrais d’ennui avec ces contrats types et le travail dans un bureau avec un dresse-code dit « classique ». Moi qui aimais les couleurs, la liberté de mouvement et la créativité, je me sentais privée de tout cela. Il faut savoir qu’en Russie, à cette époque-là en tous les cas, celle dont je vous parle, quand vous faisiez des études supérieures, vous n’avez pas de diplôme après chaque année comme en France, donc soit vous alliez jusqu’à bout, donc en 5-éme année de fac ou vous n’aviez rien. Par conséquent, j’ai continué jusqu’à mon diplôme et quand je l’ai eu, je rêvais d’une seule chose, c’était de partir voyager ou faire du théâtre. J’ai choisi les voyages, car pour faire du théâtre, il fallait s’engager pour encore 5 ans d’études, payantes et en plus, sans vraiment avoir la possibilité de travailler à côté et ce n’était pas possible pour moi.
À cette époque, c'était la mode d’Erasmus mais je n’étais plus une étudiante et donc je ne pouvais plus profiter de ce programme. Alors, j'ai commencé à chercher comment je pouvais partir voyager et travailler différemment. Je ne pouvais pas trop utiliser mon diplôme de droit à l’étranger donc il m’a fallu ranger mon ego et trouver un autre job moins qualifié.
Sincèrement cela ne m’a jamais fait peur et je n’ai jamais eu de soucis de faire un travail « moins prestigieux »
Alors, j'ai trouvé des programmes comme « work and travel » et « jeune fille au pair » Finalement mon choix était fait pour ce dernier. Je n’ai pas forcément choisi la France, mais tous les pays anglophones et francophones. C’est mon agence qui m’a trouvé un contrat à Bordeaux. C’était ma première fois et j’avoue, je préférais que ce soit une agence qui m’aide à trouver mon contrat pour plus de sécurité. Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à Bordeaux.
J’ai fait une année de BTS « Management des unités commerciales » et j’ai failli rentrer chez moi en 2009, mais le destin en a décidé autrement. J’ai rencontré le père de mon fils et j’ai commencé à travailler.
Après plusieurs jobs dans les domaines différentes, j’ai essayé de me rapprocher de mon rêve, le théâtre et cinéma. J’étais objective sur mon niveau de langue et donc j’ai décidé d’apprendre le maquillage professionnel, y compris les effets spéciaux plutôt que d’aller faire du théâtre. Ma formation s’appelait : Maquilleuse professionnelle, option conseil en image et parallèlement, j'ai travaillé chez Sephora.
J’ai effectué des nombreuses formations certifiantes dans le domaine de beauté (cils/ongles, etc.) et en 2013 j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai créé ma première entreprise dans la beauté en travaillant comme animatrice commerciale en même temps.
À 2013, suite à ma séparation, je me suis intéressée au monde de bien-être en sachant que j’étais déjà initiée au Reiki depuis l’âge de 18 ans. Mais ce bien-être était uniquement pour moi j’ai eu besoin d’abord de travailler mes blessures (comment tu as fait) ? T'es-tu fait accompagnée ? tu as écouté des conférences ? ... Et c’est seulement en 2016, j’ai décidé de prendre une pause et de me former en massage et continuer mes formations en Reiki, mais à cette fois-ci en France. J’ai trouvé un job en intérim pour être plus disponible et je me suis formée en différentes pratiques.
En 2018, j’ai créé mon entreprise de massage et de Reiki tout en continuant à me former, car pour moi cela fait partie de ma vie. C’est justement un des privilèges des indépendants de décider quand et où se former, tout en restant raisonnable.
En 2020 j’ai commencé à donner des formations et j’ai compris que je ne voyais pas le temps passer et j’adore ça et j’ai eu un très bon retour de mes clients. Je fais tout mon possible pour donner le maximum d’informations pratiques et être présente. Voici mon chemin jusqu’à présent.
Je voudrais finir sur une phrase d’Amélia Earhart qui me parle beaucoup et qui reflète ma philosophie de vie : « Le plus difficile est de se décider, le reste n’est que de la ténacité »