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Dépendance affective: peut-on s’en sortir seul

 

Je suis une ancienne dépendante affective et ce sujet je le maîtrise parfaitement 😊 

Même si je suis convaincue que c’est comme des fumeurs, il n’y a jamais des « anciens », il faut toujours être vigilant.

Oui oui beaucoup de thérapeutes ont commencé à s’intéresser à la thérapie pour trouver leurs propres réponses et c’est souvent le chemin de toute une vie, car ce sont des années des formations, de réflexions et d’expériences personnelles.

Aujourd’hui je voudrais te parler de la dépendance affective ou qu’est-ce qu’on peut faire pour se sentir mieux ?

Bien-sûr tout est individuel, mais ce qui est sûr qu'elle n’est pas apparue de rien. C’est souvent ta peur qui était née suite à plusieurs (trois le plus souvent 😉) expériences négatives.

Tout d’abord une bonne nouvelle, on peut s’en sortir, je suis une preuve vivante.

 

Maintenant la question, peut-on s’en sortir seul(e) – la réponse cela dépend de toi et de ta capacité à te poser des questions, à chercher l’information et à se former sur le sujet.

Je ne suis pas d’accord avec des thérapeutes qui disent : « non, c'est seulement en passant par moi (OMG quel égo) que vous pouvez vous en sortir »

 

Tout d’abord tu te poses la question : « Est-ce que j’ai le temps pour chercher les informations et si j’ai la patience de les rassembler, de me construire un plan d’action et de le suivre ? » Si la réponse est oui, c'est parfait. Je suis la première à vous dire tout le temps d’essayer, de tester, mais surtout de vous mettre des repères pour voir si vous progressez ou pas ?

 

Si encore une fois la réponse est oui, je te félicite tu es la personne qui n’a pas besoin de personne pour s’en sortir.

Si au bout de quelque temps, tu vois que tu n’arrives pas tout seul (e), peu importe la raison, c’est le moment de faire des recherches et de trouver pas forcément moi, mais TON THÉRAPEUTE. Celui avec qui tu progresses et avec qui tu te sens compris(e), à l’aise et écouté. Et bien-sûr celui-ci qui maîtrise ton mal-être bien évidement. 

 

Revenons vers notre sujet. Je suis une mauvaise copine dans le sens que quand je vois un mal-être chez un(e) ami (e) je ne le console jamais avec ce qu’elle veut entendre, par exemple : « oui, c'est lui qui est méchant et pas honnête » Même si c’est cela et son partenaire lui a fait du mal tout à fait consciemment, on a toujours le choix de subir ou d’agir, d’accepter ou pas. Nous sommes responsables de nos réactions et des filtres qu’on met sur « les événements » et nous pouvons les changer en travaillant là-dessus seul ou avec l’aide d’un professionnel. 

 

Comment reconnaître la dépendance affective

 

Se poser des questions comme : « Mon humeur/ mon bonheur/ toute ma vie pour certain(e)s dépends de « s’il/elle m’écrit ou pas, s’il/elle est en bonne humeur ou pas, s’il/elle veut aller voir ce film ou pas, etc. » 

Si ton bien-être dépend de l’autre tout le temps ou la plupart du temps, c'est un signal d’alarme qui te montre qu’il y a un problème. En ce qui concerne les femmes (oui nous ne sommes pas tous égaux au niveau de nos réactions et émotions) il existe des périodes quand on passe par là à cause de nos cycles hormonaux et on se sent triste, mal et dépendante de l’attention de l’autre, mais si ça dure plus de deux jours ce n’est pas normal.

Pour les autres jours et les hommes le mal-être peut aussi venir suite à un manque d’énergie et donc on essaie de la puiser chez l’autre et dans ce cas- là il faut se ressourcer ou par le contact avec la nature ou en faisant des pratiques comme le yoga, le qi gong… ou allez chez un (une) énergéticien (ne).

Par contre, si c’est ton quotidien, là on peut parler d’indépendance affective.

 

Et là tu as deux chemins à prendre :

 

• La victimisation : je n'ai pas de chance, c'est comme ça, c'est la faute des autres. Je suis une victime !

 

Et 

 

• L'acceptation et le travail à effectuer :

 

À faire :

  • Un bilan de tout ce que vous avez aujourd'hui, 

Tu fais la liste écrite des points positifs-forts/ négatifs-faibles/ à améliorer /vos victoires jusqu'à aujourd'hui. 

  • Il y aura des choses à accepter. Par exemple : tu ne vas pas grandir en étant adulte.
  • Et il y aura des choses à travailler grâce au changement de tes habitudes, en travaillant ton propre style vestimentaire, mettre en valeur ta propre personnalité.

Ce que tu as aujourd'hui c'est à accepter de toute façon, tu peux le changer immédiatement, il faut du temps.

  • Te focaliser sur les points à travailler et déterminer des objectifs (le tache à effectuer et les mettre dans ton planning quotidien / hebdo, comme faire des activités physiques régulières par exemple ou manger plus sainement en apprenant à cuisiner rapidement). 
  • Les affirmations à répéter
  • Des résultats à visualiser.

 

Sachez aussi qu’il y aura toujours des personnes plus jeunes, plus douées, plus sportives plus plus... et encore plus, mais tu as ta propre personnalité à mettre en valeur et la seule comparaison que tu dois faire c’est avec le toi d’hier. Tu peux observer les autres pas avec de la jalousie, mais avec une question : « qu’est-ce que me plait chez cette personne et puis-je adopter cette habitude / style ou manière d’être par exemple, pour moi.

Après, c'est à toi de choisir ton chemin selon ton libre arbitre.

 

Je suis toujours là pour t’aider avec le 2-ème chemin qui est celui de l’action. Je peux juste partager avec toi mon expérience, les meilleures connaissances de toutes les formations que j’ai faites / que je fais et que je vais continuer à faire. Je peux juste t’aider à gagner du temps dans tes recherches. 

 

Mais n’oublie pas ceci : 

Tu dois te reconnaître dans les paroles de la personne qui va te guider.

 

Belle journée et à bientôt

Anfisa